Juin 2020, le premier confinement est passé, je ne connais Yema qu’au travers d’une Superman 530016 que mon oncle s’était achetée au milieu des années 80, celle-ci me fascinait par son bloc lunette incroyable, mais j’aurais l’occasion de revenir sur cette montre prochainement.
Je suis à l’aube de mes 44 ans et ma Maman veut absolument me faire un cadeau et, comme d’habitude, je lui dis que je n’ai besoin de rien et qu’un diner au resto m’irait très bien. Mais elle insiste !
Pour une raison qui m’échappe, cela faisait plusieurs jours que je voyais passer dans mon fil d’actualité des publicités Yema avec des Superman « revisitées » que je trouvais très jolies !
Craquant pour la Heritage Blue au cadran soleillé et aux index merveilleux, je proposais à ma Maman de faire un cadeau commun avec ma compagne et mes amis.
A l’époque j’étais comme Zara White et je pensais que la taille ça comptait, donc nous avons commandé la bougresse en 41 mm !

Il m’a fallu attendre ma troisième Superman pour comprendre que la taille idéale était 39 mm…
Quelques jours plus tard, la montre fut livrée et, cadeau d’anniversaire oblige, empaquetée dans la foulée.
Jour fatidique du 27 juin, je pus enfin ouvrir mon paquet et mettre la belle à mon poignet.
C’est malheureusement à ce moment là que mon histoire tourne au tragique… Pour une raison inexpliquée, ma Maman fait un terrible AVC quelques jours plus tard et fut emportée sans aucune chance d’être sauvée…
Son frère (mon oncle) étant la seul famille qu’il me restait, je lui demandais de passer à la maison pour que nous organisions ses obsèques… Lors de cette triste soirée, vers 21h, je voulu regarder l’heure et la trotteuse était arrêtée.
Impossible de la redémarrer, la Superman ne voulait plus rien savoir, son Sellita ne voulait plus continuer de battre…
Ayant comme vous vous en doutez d’autres priorités, je ne l’ai renvoyé en SAV que quelques semaines plus tard.
Sans nouvelle de Yema au bout de quasiment un mois et n’arrivant pas à les joindre au téléphone, je farfouillais dans les groupes Facebook pour finalement tomber sur le Club Yema et Yema Watches Owners. Le Club étant francophone, je postais le message suivant :

On me répondit très gentiment, qu’avec les vacances, le SAV était ralenti et que c’était normal en cette période.
Les membres du Club Yema avaient raison et, dès le surlendemain, je fut contacté par le service après vente qui m’indiquait que la montre était en route avec un cœur neuf.
Une fois reçu, elle ne quitta plus mon poignet.

À cette époque, je me moquais des membres des groupes qui se photographiaient le poignet à la moindre occasion, en disant à ma compagne : « que c’est grotesque, regarde-les… ».
Puis un soir, nous étions au restaurant et, jouant avec les reflets de ma Yema, je trouvais son cadran parfait pour faire mon premier wristshot et je le postais à mon tour sur le Club Yema.
La suite, vous la connaissez…

Mike


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